Jusque septembre 1940 les actes de sabotages contre les installations des lignes électriques et téléphoniques restaient assez rares et isolés.
Lorsque ceux-ci vont s’accentuer1, l’administration militaire allemande va prendre des mesures coercitives2 et va obliger les administrations communales à instaurer un service obligatoire de garde de ces installations par des habitants de la localité.
Cette surveillance effectuée par des civils avait comme principal intérêt pour l’occupant, en faisant peser sur de simples citoyens, sinon un soupçon de complicité au moins la responsabilité de la réussite des sabotages, de dissuader les organisations de résistance d’accomplir leurs actions par peur de mesures de représailles3.
(1) 5/10/1940: coupure du cable téléphonique entre Basècles et Péruwelz - 15/11/1940: sectionnement des fils téléphoniques à Braffe
(2) Couvre-feu à 19h30 et fermeture des salles de cinéma et de danse.
(3) Une première arrestation d'otages aura lieu à Péruwelz le 18 novembre 1940.